Karanka : “Avec Lamine, nous avons ce joueur, tout comme le Portugal avec Cristiano ou l’Argentine avec Messi.”

Quel est le bilan des premiers mois à la Fédération en tant que directeur sportif ? Tout se passe très bien, c’est un moment agréable tant sur le plan sportif qu’institutionnel. Après avoir été entraîneur il y a 15 ou 17 ans, je retrouve beaucoup de visages familiers. Il y a des éléments constants au sein d’une Fédération, mais aussi des évolutions notables. Par exemple, nous n’étions que 5 ou 6, avec l’équipe technique de Vicente (Del Bosque), alors qu’aujourd’hui, nous sommes entre 30 et 40, incluant des préparateurs physiques, analystes, psychologues, ainsi que les équipes juniors et seniors. Certes, le nombre a beaucoup augmenté, mais l’objectif et l’esprit demeurent inchangés. La fédération a-t-elle modernisé ce que vous avez décrit comme votre “maison” ? Je suis passé par toutes les catégories, de la sélection inférieure à l’équipe olympique et sénior, puis entraîneur des...